« Il est urgent de réconcilier la politique avec le réel et de s’engager maintenant en politique, au service de nos concitoyens. » Tel est l’appel lancé par le mouvement Sens Commun depuis bientôt un an.

Nous faisons partie de générations réveillées par un mouvement social inédit de mobilisation contre « la réforme de civilisation » telle que définie par Christiane Taubira dans l’élan de sa loi dite du « mariage pour tous ».

Dans ce contexte, et au delà des enjeux sociétaux, nous avons souhaité rejoindre notre famille politique, représentée par l’UMP : notre parti qui s’est très majoritairement et courageusement mobilisé avec les millions de français dans la rue.

Nous avons répondu à un appel personnel de servir notre pays par l’engagement politique ; mais nous avons aussi répondu à l’appel de membres d’un parti qui a eu la lucidité militante de percevoir les enjeux de délabrement de notre pays.

Le signal a été donné lorsque la gauche libertaire a souhaité initier cette bien nommée « réforme de civilisation » en portant atteinte à l’unité du pays, touché à travers ses familles, ses enjeux d’intégration et d’éducation des nouvelles générations. Nous souhaitons également nous mobiliser contre les atteintes à la personne humaine, menacée par la marchandisation du corps et l’euthanasie.

Nous avons rencontré les dirigeants de l’UMP au delà les chapelles et écuries du parti. Notre initiative leur a été présentée et a été encouragée. Plusieurs de nos membres ont rejoint les listes aux municipales, contribuant à la reconquête et à l’inédite et heureuse « vague bleue ».

Rejoindre et faire adhérer les français à un parti d’opposition fragilisé, sans chef incontestable, ni unité est une gageure.

Nous nous y employons, en s’appuyant sur nos profils issus de la société civile. Nous rencontrons des militants passionnés et des élus de terrain remarquables. Nos échanges avec les leaders du parti nous ont permis de mieux comprendre leur rupture avec la réalité. Ces dirigeants sont démunis, souvent esseulés, mais désireux dans un système à bout de souffle, de faire bouger les lignes et de renouveler le logiciel usé de notre parti et de notre pays.

Pour reconstruire la droite de gouvernement de demain, nous avons lancé un manifeste intitulé la droite que nous voulons : www.ladroitequenousvoulons.fr

Dans cet élan, nous pensons simplement que la mobilisation par les solutions doit reposer sur des convictions et des valeurs fortes et enracinées. Nos atouts sont triples : notre « relative » jeunesse, notre capacité à nous mobiliser et enfin, nos propositions de solutions émises hors du cadre, loin de schémas conservateurs épuisés.

L’énergie latérale déployée dans les règlements de comptes et d’égos est non seulement consternante mais surtout anachronique, c’est à dire en profond décalage avec l’urgence de reconstruction du pays et d’unité de notre camp.

L’exemplarité et la transparence dans les comportements sont le prérequis à la confiance. Les divisions navrantes de l’UMP profitent aux adversaires politiques, sous le regard gourmand des médias. Pendant que le pays se crispe et se fragmente.

L’énergie positive dont nous avons tous besoin doit être nouvelle, apaisante, et unitaire.

Elle doit être tendue vers l’avant, à travers des appels à la mobilisation et à l’engagement.

Vers le service de la France en souffrance.

C’est aujourd’hui la seule actualité de Sens Commun.

Le 9 juillet 2014