Laurence Trochu, présidente du Mouvement Conservateur, avec Madame Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête! et Monsieur Jean-Frédéric Poisson, président de VIA la voie du peuple, a l’honneur d’organiser une convention des droites contre la légalisation de l’euthanasie samedi 18 mars à Paris. Pour en parler, ils ont accueilli des experts, des juristes et des soignants qui ont tous été confrontés au sujet.
Déroulé de la convention
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Discours de Laurence Trochu, Présidente du Mouvement Conservateur |
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« Euthanasie humaine, un basculement anthropologique inédit. » Table ronde animée par Thibault Perrin, membre du bureau politique du Mouvement Conservateur, avec :
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Discours de Jean-Frédéric Poisson, Président Via I La voie du Peuple. “Inscrire dans la loi le droit de tuer est une rupture anthropologique. Avec la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, on passe d’une loi pour ceux qui vont mourir à une loi pour ceux qui veulent mourir. ”
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« Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir ». 2ème table ronde animée par Agnès Marion, de Reconquête !, avec :
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Discours de Marion Maréchal, Vice-Présidente de Reconquête. « Notre société met tout en œuvre pour sauver une personne qui veut sauter du haut d’un pont ou se jeter sous les rails d’un train. Mais quand une personne veut mourir dans un lit d’hôpital, la même société veut tendre la piqûre mortelle. » |
Ils ont dit….
« L’euthanasie est contraire à trois principes majeurs : la dignité, le respect de la vie et l’interdiction de l’eugénisme. Ces fondements civilisationnels sont reconnus juridiquement et visent à protéger les personnes vulnérables ». Nicolas Bauer, juriste.
« Mourir dans la dignité est une aspiration universelle. Comment définir la dignité ? Les personnes handicapées seraient-elles indignes ? Est-ce une conception relative ? Varie-t-elle dans le temps ? Le respect du citoyen commence lorsque aucune vie n’est indigne. » Louis-André Richard, professeur de philosophie.
« En 2002, il avait été soutenu en Belgique que l’euthanasie ne serait pas accessible aux mineurs. 12 ans plus tard, les conditions d’âge sont supprimées. En vingt ans, le nombre d’euthanasies par an est passé de 235 à près de 3.000. Cela représente en moyenne 8 euthanasies par jour. » Jean-Paul Van de Walle, avocat.
« Les personnes en fin de vie ne nous demandent pas de les faire mourir. Elles nous demandent de les soulager et de les accompagner ! » Jeanne Amourous, infirmière en unité de soins palliatifs.
« Tous les mois, 20 000 patients en fin de vie n’ont pas accès à des soins palliatifs de qualité pour les accompagner et les soulager. Quelle alternative leur est proposée pour y remédier ? L’euthanasie et le suicide assisté. » Docteur Stéphane Pinard, médecin.