Olivier Vial nous a fait l’amitié de proposer une viso-conférence aux adhérents Sens Commun.

Les événements que nous traversons trouvent leur origine auprès de la  gauche identitaire qui a délaissé le champ social pour embrasser une – ou plus exactement des- causes identitaires.

Il s’agit de déconstruire toute sorte de domination ou tout ce qui est vécu comme tel. Les mécanismes utilisés sont puissants puisqu’ils font appel à une caution intellectuelle via l’université, la culpabilisation et l’entretien du ressentiment. Il s’agit de juger et réécrire l’histoire et le patrimoine culturel en y insérant un arsenal de concepts du type : privilège blanc, racisé, racisme d’Etat,  féminisme blanc, appropriation culturelle…

Il en résulte :

  • Une censure et une auto-censure par crainte de tomber sous les foudres de ces groupes peu nombreux mais organisés et bruyants.
  • Un chaos organisé et entretenu pour forcer les plus modérés à prendre parti et ce faisant, augmenter la fracturation de la société

A qui profite le crime ?

  • Tous les partisans de la déconstruction qui n’ont d’autre objectif que d’affranchir l’Homme de toute contrainte ou héritage culturel.
  • Les partisans du jihad armé en Europe. Abu Musab al-Suri, ancien conseiller d’Oussama ben Laden, proche des talibans, est connu pour être l’«architecte du djihad global».  Il appelait de ses voeux « la montée de la violence « de souche » en Europe, propice au développement en miroir du djihad armé de troisième génération sur son sol. La stratégie consiste à fomenter en Europe, « une guerre de tous contre tous, destinée à faire imploser le Vieux Continent. Il faut dresser les populations contre les musulmans et contraindre ainsi ces derniers à choisir un camp.

De très nombreuses questions ont suivi l’exposé, et la perspective d’un approfondissement du sujet via des modules de formation a suscité beaucoup d’intérêt.

 

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