La cour de cassation a reconnu le 18 décembre 2019 la filiation du père d’intention d’un enfant né par GPA à l’étranger par transcription de l’acte d’état civil établi à l’étranger. 
 
Jusqu’à présent, le « parent d’intention » devait adopter l’enfant de son conjoint pour que sa filiation soit établie. Désormais, le seul fait d’avoir été reconnu père à l’étranger suffit à le devenir en France, quand bien même cette gestation pour autrui s’est déroulée dans des conditions d’esclavage.
 
Cette jurisprudence est une reconnaissance de fait de la GPA dans notre pays par la voie judiciaire.
 
Dès lors, cet arrêt met désormais le législateur et le politique face à une contradiction dont ils vont devoir se saisir au plus vite. Il est impossible pour un pays d’interdire la GPA via la loi « et en même temps » de l’autoriser via la justice. Une porte est soit ouverte, soit fermée !
 
Refermons cette porte au plus vite. La France ne peut accepter que la marchandisation du corps humain devienne la norme. Il en va de la dignité de milliers de femmes exploitées. Un enfant ne s’achète pas, même par amour.