La droite que nous voulons valorise les familles et la politique familiale. C’est pourquoi nous nous élevons contre les deux amendements votés en commission par la gauche:

1° La modulation des allocations familiales pour les familles gagnant plus de 6.000 euros/mois.
Les députés PS annoncent une mesure « de gauche », une mesure juste qui touchera 1 Million de familles et permettra d’économiser 800 Millions d’euros.
Dans la réalité, même la CGT dénonce le bien-fondé de cette réforme qui est « contraire à l’esprit même de la sécurité sociale » (Thierry Lepaon sur BFM TV)
En outre, elle ne touchera que 400.000 familles et ne rapportera que 400 millions d’euros en année pleine.
2° Le partage obligatoire du congé parental avec 12 mois réservé aux pères.
Les députés annoncent une mesure qui vise l’égalité homme-femme et économiserait 290 millions d’euros.
Dans la réalité, ce sont les femmes qui se retrouveront le plus souvent pénalisées par cette mesure. Dans 3 foyer sur 4, le père gagne mieux sa vie que la mère.
Ne pouvant se passer du salaire principal du foyer, ces familles qui sont pour la plupart issues des classes moyennes et modestes se retrouveront « coincées ».
En outre, il faudra bien financer les modes de garde pour remplacer les mères auprès de tous ces bébés. La mesure coûtera donc au bas mot 300 millions d’euros.

Non seulement ces mesures sont beaucoup moins économiques que prévu, mais elles découragent le seul dynamisme que la France conserve encore : celui de sa politique familiale, garante d’une éventuelle relance économique, si tant est que le gouvernement ait un jour le courage de réformer l’Etat plutôt que de rapiner sur les familles.