La désignation du quatrième gouvernement du président Hollande inscrit encore un peu plus profondément la France dans un sillon libéral libertaire.

Contraint d’ajuster le tir sur les questions économiques, le président cherche à prouver son « maintien de cap » à travers les questions sociétales. La nomination de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education nationale manifeste la volonté à présent affichée du gouvernement de faire de l’École non pas le lieu de l’enseignement des savoirs mais celui d’expérimentations idéologiques. C’est aussi une manière pour le président de s’assurer de l’émergence aux extrêmes d’un adversaire idéal, conformément à sa stratégie politicienne pour 2017.

En dépit des sentiments de son Premier ministre et d’un très grand nombre de juristes et de pénalistes, François Hollande a souhaité maintenir Christiane Taubira au ministère de la Justice. Sans doute le président, qui aime tant les commémorations, a-t-il jugé indispensable de conserver « l’icône » de la « réforme de civilisation » au panthéon de la gauche libertaire…

Ce nouveau gouvernement démontre de façon désormais indéniable que l’un des principaux marqueurs de différenciation entre la gauche et la droite réside dans les questions sociétales.

La majorité des élus UMP s’était mobilisée au printemps 2013 contre la Loi Taubira, les atteintes à la famille et les provocations policières de Manuel Valls. Cette même majorité doit aujourd’hui poursuivre son engagement et, forte du soutien des milliers de citoyens qui s’étaient spontanément retrouvés dans la rue, proposer un projet de société cohérent et durable face à celui promu par le gouvernement.

La reconquête du pouvoir et l’alternance si nécessaires à la France ne pourront se faire sans que la droite ne s’empare résolument de ces sujets trop longtemps négligés et n’enracine sa reconstruction dans la définition des valeurs qui fondent notre société.

Le 5 octobre prochain se déroulera, à Paris et Bordeaux, une grande manifestation contre la Circulaire Taubira, premier pas vers la légalisation subtile et progressive de la GPA. Dans l’élan et l’esprit des précédents rassemblements, nous invitons nos adhérents, les élus de notre famille politique et l’ensemble des citoyens français à descendre massivement et pacifiquement dans la rue pour exprimer leur désaccord inflexible face à la politique sociétale du gouvernement socialiste.