Laurence Trochu, Présidente de Sens Commun, était invitée du grand journal du soir sur Europe 1, mardi 25 septembre. Elle a réagi à l’avis du Comité Consultatif National d’Éthique sur l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, ainsi que sur la fin de vie.

L’ouverture de la PMA est un test pour la démocratie ! Emmanuel Macron a voulu les États Généraux de la bioéthique pour consulter les Français. Or le résultat est clair : 4 Français sur 5 refusent la PMA pour toutes les femmes qui prive délibérément un enfant de père.

Le Comité Consultatif National d’Ethique déclarait vouloir construire son avis en s’appuyant sur l’ensemble des opinions émises lors de la consultation. L’élan populaire qui s’est exprimé lors de ces débats n’a pas été retraduit dans les faits : ces EGB n’auront donc été qu’une vaste mascarade.

Le Président Macron a encore le choix : il peut respecter la voix du peuple français. Si toutefois il passe outre la démarche qu’il a voulue démocratique, non seulement il méprise les citoyens, mais c’est le principe-même de la démocratie qu’il piétine !

La protection du plus faible est une boussole et doit guider le politique. Dans la PMA, le plus faible est l’enfant. Sur les questions de fin de vie, c’est la personne malade, âgée, handicapée.