( Communiqué de Sens Commun )

A défaut d’avoir la volonté et le courage politique d’agir sur le nécessaire et le prioritaire pour la France (baisse de la dépense publique, fiscalité des entreprises et des particuliers, alphabétisation, revalorisation du travail…), le gouvernement socialiste s’acharne à un rythme désormais quotidien sur le terrain du sociétal.

Ces initiatives, mues par une idéologie de plus en plus libertaire et de grossières visées électoralistes, sont irresponsables et contribuent à fragiliser durablement le reliquat d’unité nationale.

Après le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe et le très inopportun et fugace rapport sur « l’intégration nationale », la relance du débat sur l’euthanasie participe à la fragmentation du pays. La méthode est d’autant plus grossière qu’après avoir modifié la composition de Conseil National Consultatif d’Ethique, le sujet de l’euthanasie est soulevé par un panel de 18 personnes constitué par l’IFOP. Ce pouvoir socialiste non seulement ne gouverne pas, mais pire il utilise des prestataires privés pour traiter de questions aussi graves que la fin de vie.

Face à ce déni de démocratie qui ignore la représentation nationale et son Parlement, Sens Commun rappelle que la Loi Léonetti élaborée par une commission réunissant droite et gauche apporte déjà des réponses adéquates pour la prise en charge des personnes en fin de vie et de leurs souffrances.

Combien de lits en soins palliatifs auraient pu être ouverts avec le seul financement alloué à l’IFOP pour la constitution de ce panel de citoyens ? Face au vieillissement de notre population, un plan national d’envergure en faveur des soins palliatifs doit être mis en place d’urgence.

Sens Commun, fermement opposé à toute exception d’euthanasie, quelle qu’elle soit, militera pour que l’UMP s’oppose sans relâche à toute tentative d’assouplir la loi en faveur de l’euthanasie ou du suicide assisté. 

Sens Commun