Chers amis,

Une nouvelle année scolaire s’est ouverte dans un climat tout aussi anxiogène que les mois qui ont précédé. J’ai une pensée toute particulière pour les enfants et petits-enfants de nos adhérents et amis. C’est pour eux, pour les enfants de France que nous nous levons chaque matin et poursuivons avec confiance notre engagement politique.

Vous savez que Sens Commun est un des très rares mouvements à poser un regard unifié et cohérent sur les personnes humaines et la société : on ne peut parler de préservation de la nature sans se soucier de la nature de l’homme. C’est pourtant un tout autre langage que nous tiennent les idéologues d’une écologie politique ! Chaque jour, il nous révèlent davantage leur volonté à peine masquée de destruction de notre patrimoine naturel et culturel. Il y aurait tant à faire pour l’environnement! Au lieu de cela, ils s’attaquent à nos traditions et notre mode de vie, aux joies simples qui font la saveur de la vie quotidienne et jettent ainsi en pâture sapins de Noël et maillot jaune sans s’embarrasser non plus des petits d’homme. Qui a entendu un élu écologiste appeler à la défense de la vie humaine lorsqu’une loi inique a été votée pour tuer les bébés jusqu’à la veille de l’accouchement en raison d’une « détresse psycho-sociale » de la mère ? 

Loin, très loin de cette écologie dogmatique qui, dans son histoire, s’est plus rougie qu’elle n’a verdi la gauche à laquelle elle s’est acoquinée, nos élus Sens Commun pratiquent une écologie réelle à l’échelle de leur commune, département ou région. Ils illustrent à merveille ce que Roger Scruton écrivait : Les solutions qui marchent font appel à une motivation naturelle – l’attachement à un lieu partagé, et aux ressources qu’il fournit à ceux qui y vivent. Et de préciser Plutôt que de tenter de rectifier les problèmes environnementaux et sociaux au niveau mondial, les conservateurs cherchent à réaffirmer la souveraineté locale sur des territoires familiers et déjà maitrisés. Cela implique de prôner le droit des nations à disposer d’elles-mêmes et à adopter des politiques qui soient en harmonie avec les loyautés et les coutumes locales. Cela implique aussi de s’opposer à la tendance dominante des gouvernements modernes à la centralisation, et de redonner activement aux communautés locales certains pouvoirs confisqués par les bureaucraties centralisées – y compris par les institutions supranationales telles que l’OMC, les nations Unies et l’UE.

Il est urgent de faire entendre cette voix du bon sens en matière d’écologie mais aussi sur tout ce qui a trait à la conservation de la société. Les sujets structurels n’ont pas été traités par les gouvernants ces derniers mois et les leçons qu’il aurait fallu tirer de la crise sanitaire sont passées à la trappe. Sens Commun est en mesure de vous présenter, non seulement les résultats de la grande consultation qui s’est déroulée entre mai et juillet, mais surtout les propositions politiques concrètes que nous faisons le choix de porter dans le débat public. Le 12 octobre nous annoncerons ce que les conservateurs veulent pour la France et comment ils entendent fièrement le mettre en œuvre. A ce jour, il est prévu que cette réunion se tienne au siège parisien de LR en nombre restreint à cause des mesures sanitaires. 

Ce travail ne sera efficace qu’avec vous, votre soutien concret et connu par le biais des adhésions et dons. Cette forme d’engagement est précieuse. 

Fidèlement

Laurence Trochu