A l’appel du collectif « Marchons Enfants », nous manifesterons partout en France et  appelons à manifester les 30 et 31 janvier, pour nous opposer au projet de loi bioéthique. 

Adopté en seconde lecture par les députés le 1er août, le projet de loi bioéthique revient en débat au Sénat début février. Nous demandons le rejet de l’ensemble de ce projet de loi. En plus de la PMA sans père, il ouvre en effet la voie à de nouveaux risques liés à la recherche sur l’embryon et ses cellules-souches : bébés OGM, FIV à trois parents, chimères animal-homme, création de gamètes et industrialisation du corps humain sont également à l’ordre du jour. Il annonce ainsi le basculement de la France vers le marché de la procréation artificielle et de la modification génétique de l’être humain. 

Alors que la crise sanitaire, sociale et économique ne cesse de s’amplifier et que la France se trouve sous la menace d’un nouveau confinement, Olivier Véran, ministre de la Santé, a déclaré, le 13 janvier, espérer que ce projet de loi puisse être adopté définitivement “avant l’été“. La priorité donnée à ce projet de loi dans le contexte actuel est plus qu’une erreur: c’est une faute politique.

L’urgence est à la protection de la personne humaine et certainement pas à la promotion des droits individuels ne conduisant qu’à l’exploitation et l’asservissement de l’être humain. 

Nous demandons au Gouvernement, qui vient de repousser le projet de loi « Grand âge et autonomie » pourtant prioritaire, de retirer celui sur la bioéthique. Les Français ne comprennent pas cet entêtement coupable à maintenir une loi qui n’est ni bio, ni éthique, et qui en outre, s’apprête à creuser le déficit de la Sécurité Sociale. Nous le redirons les 30 et 31 janvier en manifestant partout en France.