Par Laurence Trochu. Nous mesurons la fragilité d’un édifice qui a pourtant traversé le temps et résisté à bien des outrages. La flèche est tombée mais le socle demeure. Puisse cet enracinement civilisationnel éclairer les débats bioéthiques qui vont s’ouvrir pour que la dignité de la personne humaine soit préservée.

Quel que soit le nombre de députés LREM, la majorité gouvernementale ne peut interdire par un vote à l’Assemblée Nationale que s’exerce la loi de la gravitation. Pas plus qu’elle ne peut nier cette réalité charnelle, simple, naturelle, qu’un enfant naît d’une mère et d’un père. Quand des circonstances douloureuses séparent un enfant de sa mère et que, pour lui offrir la chance de vivre, elle le confie à l’adoption, cette filiation juridique vient donner des parents à un enfant.  

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