Sens commun se réjouit de la très forte mobilisation lors de son meeting national le 15 novembre à Paris, où se sont retrouvées près de 3000 personnes, de nombreux parlementaires et les trois candidats à la présidence de l’UMP.

« Nous tenons à remercier les trois candidats pour leur présence attentive et amicale », déclare Madeleine de Jessey, porte-parole du mouvement. « Un an seulement après sa création, Sens Commun confirme son statut de premier mouvement de l’UMP. »

Sens commun se félicite par ailleurs de la position exprimée par l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, position qu’il avait déjà eu l’occasion d’énoncer devant le président de Sens Commun lors de précédentes rencontres. 

« Nicolas Sarkozy a toujours dit que la loi Taubira était une erreur parce qu’elle instituait un droit à l’enfant qui est une folie. La polémique sur ses propos n’est pas à la hauteur des enjeux. Il a simplement reconnu, comme il l’avait déjà fait, qu’il sera nécessaire de réécrire un texte pour l’empêcher d’être le cheval de Troie de la PMA et de la GPA. Cette réécriture, puisque elle touche le cœur de la Loi Taubira passera forcément par nouveau texte et donc par une abrogation de la loi existante », estime Sébastien Pilard, président de Sens Commun

 Sens Commun salue également la position constante d’Hervé Mariton, qui a fermement combattu la loi Taubira depuis le départ, et la démarche de Bruno Le Maire, venu exposer ses divergences de vue en toute franchise. 

« Nous notons que Bruno Le Maire a pris conscience de la nécessité de réécrire la loi pour empêcher la PMA et la GPA. Ce n’est pas suffisant mais cela signifie au moins que la problématique de la filiation fait consensus », souligne Sébastien Pilard. 

Le débat sur la loi Taubira est réouvert. Sens Commun veillera à ce qu’il le reste.