La Cour de Cassation vient de donner un avis favorable à l’adoption par un couple de même sexe, d’un enfant issu d’une PMA réalisée à l’étranger.
Cet avis montre de manière éclatante qu’il a toujours été vain de prétendre séparer le mariage de la filiation, et toujours illusoire de ne pas voir dans la loi du mariage pour tous la porte ouverte à la légalisation de la PMA, mais aussi, demain, de la GPA.
Nathalie Kosciusko-Morizet affirmait ce matin ne pas être favorable à l’abrogation de la loi Taubira, mais souhaiter que la droite dise plus clairement « qu’on n’empruntera pas le chemin de la GPA et la PMA », car « ce n’est pas un bon chemin ».
Ce chemin, la loi Taubira l’a déjà tracé. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de faire marche arrière. Car nous nous égarons au point que la Cour de Cassation ferme les yeux sur une pratique illégale en France ; au point que la garde des sceaux Christiane Taubira se félicite d’avoir mis « fin [à] une insécurité juridique », créée pourtant par sa propre loi.
Sens Commun milite au sein de la droite pour que celle-ci s’engage à revenir sur la loi Taubira et mette fin à la fuite en avant logique vers la PMA et la GPA.