Certains parmi vous ont pu être surpris que nous ne donnions pas de consignes de vote pour les élections à la présidence de l’UMP. J’aimerais pouvoir vous exposer en quelques lignes les raisons de ce choix.

Si nous nous sommes engagés en politique avec vous, c’est pour nous battre pour des idées plutôt que pour des égos, car ce sont, entre autres, les conflits d’ambitions qui ont conduit l’UMP à la crise.

Nous avons lancé le manifeste « La droite que nous voulons » pour recentrer le débat sur l’essentiel, sur les convictions et les principes qui devront servir de base à une reconstruction durable de la droite, et ce quelles que soient les chapelles politiques.

Voilà pourquoi il n’est pas question de nous définir par rapport aux candidats à la présidence de l’UMP : aux candidats, plutôt, de se définir par rapport à la ligne que nous leur proposons avec vous. Il faut démontrer à ces candidats que notre ligne politique est majoritaire et que le prochain président, quel qu’il soit, devra en tenir compte. Déjà, « La droite que nous voulons » a recueilli le soutien de très nombreuses personnes, dont une vingtaine de parlementaires importants – et ce n’est que le début. Nous vous invitons à signer, vous aussi, et à faire signer autour de vous, adhérents de Sens Commun ou pas !

Nous pensons par ailleurs que les Français sont las des consignes de vote, comme s’ils n’étaient pas capables de juger eux-mêmes. Nous préférons vous convier à un meeting national le 15 novembre, durant lequel les trois candidats pourront présenter leur vision pour la droite et pour la France, afin que vous puissiez ensuite voter librement et en connaissance de cause. Ce sera aussi l’occasion de leur démontrer massivement et collectivement que « La droite que nous voulons » est la ligne politique tant attendue par les électeurs.

Le choix des personnes n’est pas encore venu, il le sera en 2016 pour les primaires des présidentielles. À ce moment, nous serons prêts à nous engager auprès de ceux qui porteront nos idées, nos valeurs et nos convictions.

Sébastien Pilard
Président de Sens Commun