Sébastien Meurant, Sénateur LR / Sens Commun en séance de nuit au Sénat,

« La politique est le moyen pour des hommes sans principe de diriger des hommes sans mémoire. » Voltaire

Que ce soit dans le domaine des finances comme en bioéthique, en matière de justice, de sécurité ou de géopolitique cette maxime voltairienne s’applique en tout point à ce « nouveau monde » sans boussole.

364 milliards c’est la somme qu’empruntera le pays en 2020, contre 220 milliards en 2019 qui atteignait déjà un niveau exceptionnel… pour un niveau de recettes fiscales nettes de 227 milliards…
Heureusement ni les français, ni les maires ne gèrent leurs finances ainsi.

Dans un discours de 1963 le Général de Gaulle expose ses vues de bon sens :

« L’État a pour rôle, et pour raison d’être de servir l’intérêt général : il n’a pas droit au laisser-aller ; naturellement, chaque personne et chaque profession désire pour ce qui les concerne, obtenir davantage encore… et de crier : des sous ! Des sous ! Ou bien encore des crédits ! Des crédits ! Mais les sous et les crédits, ne sauraient être alloués que si nous les possédons. Si l’équilibre entre nos recettes et nos dépenses, ne s’en trouve pas bouleversé. Et par-dessus-tout : cela implique que l’État tienne les rênes… Qu’il mène le pays, conformément aux règles et aux objectifs, vers une puissance et une prospérité accrue, au profit de tous ses enfants. »

Nous sommes très, très loin du « cela ne coute rien, c’est l’État qui paye » de François Hollande, ou « quoi qu’il en coûte » de son fils spirituel Emmanuel Macron…

Pourtant une dette reste une dette ! Et les dettes d’aujourd’hui sont les dettes de nos enfants et des impôts différés.

Depuis vendredi jours et nuits des heures durant, la gauche sénatoriale n’a de cesse de demander la création de dépenses, de taxes et des impôts supplémentaires. Le « demain on rase gratis » irresponsable a encore des partisans ; URSSAF, CANCRAS et CARBALAS : « faut qu’tu craches, faut qu’tu payes… »… est toujours d’actualité. Pourtant la France a déjà le taux de prélèvement obligatoire le plus élevé de l’OCDE… et l’appauvrissement des français s’accélère.

Le pays ne s’en sortira que par la liberté d’entreprendre, le travail et la solidarité nationale.

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