Dans notre volonté de participer activement à la refondation de la droite sur un socle de principes clairs, nous avons organisé ce dimanche 15 octobre une journée d’études et d’échanges autour de trois thèmes qui nous paraissent essentiels pour l’avenir de la France : comment remédier aux fractures françaises ? Qu’est-ce que le conservatisme ? Que devons-nous transmettre ?
A l’approche de l’élection à la présidence des LR, et malgré une clarification sans ambiguïté de notre part dans un communiqué mardi, une maladresse de communication du Président de Sens Commun a été interprétée comme une prétendue main tendue à des appareils, voire à des partis qui sont pourtant nos adversaires politiques, comme nous avons eu maintes occasions de le dire et de le démontrer par le passé.


L’objet de cette Journée de la France silencieuse était de débattre de façon apaisée d’enjeux de fond, loin des querelles d’ordre strictement politique et des jeux d’appareil. 
Or les conditions pour une réflexion et un dialogue constructifs ne sont pas réunies : le contexte risquerait de mettre en difficulté les nombreuses personnalités des milieux culturels, associatifs et intellectuels qui nous ont fait l’amitié d’apporter leur contribution à ces débats. 
Par leur pensée, leurs propos ou leurs initiatives sur le terrain, nous sommes convaincus que ces personnalités contribuent au bien de notre pays, et nos concitoyens ont besoin qu’elles puissent poursuivre cette œuvre.
Par égard pour elles, nous avons donc décidé de reporter cette journée de la France silencieuse, à une date que nous fixerons après l’élection du président des Républicains. Les enjeux dépassent largement le cadre de notre mouvement : il est vital pour notre pays que ces questions soient abordées dans un climat serein et apaisé.