Chaque semaine, le Mouvement Conservateur extrait 2 ou 3 événements issus de l’actualité. 

En local, au national ou à l’international : tout donne raison aux Conservateurs !

 

Semaine du 21 au 27 nov 2022

Constitutionnalisation de l’avortement : quand le cadre législatif devient le parfait refuge d’une idéologie
Le 24 novembre dernier, l’Assemblée a voté la proposition de loi « visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’IVG » en l’inscrivant dans la Constitution, à une très fore majorité (337 voix contre 32). La majorité a même soutenu pour l’occasion une proposition de loi venant de LFI.
Quelques constats à en tirer parmi tant d’autres possibles :
– Le dévoiement de la loi Veil de 1975 se poursuit, après une série de réformes incluant notamment le délit d’entrave et l’allongement des délais jusqu’à 14 semaine. Cette loi de dépénalisation, par essence dérogatoire, indiquait en article 1 garantir « le respect de tout être humain dès le commencement de la vie », une notion qui figure toujours dans notre Code civil et à laquelle vient s’opposer cette constitutionnalisation.
Cette inscription dans la Constitution contreviendrait également à d’autres principes constitutionnels, en particulier celui de la liberté de conscience des soignants, déjà régulièrement menacée par des volontés de supprimer la clause de conscience.
– La procédure législative induite par l’adoption de cette proposition de loi implique une vote au Sénat suivi d’un référendum. On peut s’interroger sur l’opportunité de solliciter sur ce sujet le peuple français autrement préoccupé par les difficultés économiques et sociales du moment.
– Le débat parlementaire a tourné autour de la menace qu’encoureraient les citoyennes françaises à se voir retirer la possibilité d’avorter. Le garde des sceaux Eric Dupont-Moretti est allé jusqu’à prendre l’exemple de la Hongrie où « les femmes ne peuvent plus avorter sans avoir préalablement dû écouter les battements de cœur du fœtus ». Et de s’engager à ne jamais permettre « qu’une telle violence soit imposée aux femmes françaises ». Quelle violence en effet que d’entendre les battements d’un petit cœur !
Face à cette idéologie toujours plus mortifère, mettant tout en œuvre pour que jamais ne baisse la moyenne annuelle française de 220 000 avortements, le Mouvement conservateur redit sa volonté de « Donner aux femmes enceintes en difficulté la liberté et donc les moyens de mener leur grossesse à terme ».
 
 
 
 
Révoltes en Chine contre les confinements arbitraires : une leçon à tirer pour nos démocraties 
Voilà presque 3 ans que le gouvernement chinois impose des confinements plus où moins localisés et sévères dès qu’un cas de covid survient. Et ce, malgré la déclaration faite le 11 novembre dernier d’un assouplissement des restrictions sanitaires. Pour la première fois depuis Tienanmen en 1989, le peuple chinois se soulève en divers endroits du pays, allant jusqu’à demander la démission de Xi Jinping où la mort du parti communiste, au prix d’un grand courage. Cet élan de révolte ne naît pas que des confinements, même s’ils engendrent souvent des famines pour les confinés totalement interdits de sortie, ni des PCR à répétition, mais plus largement du système de contrôle social accentué au prétexte de la lutte anti-covid, avec une surveillance électronique des cas positifs détournée en vue d’empêcher les individus dans leurs déplacements et activités. Le QR code est désormais demandé partout, à l’entrée de n’importe quel bâtiment public.
Si l’Occident apporte bien naturellement son soutien à ces manifestations pour la liberté, il ne faudrait cependant pas oublier qu’une partie de nos dirigeants ont eu les yeux tournés vers une prétendue « efficacité chinoise » aux débuts de la crise sanitaire. En juin 2021, le Sénat avait d’ailleurs consacré un rapport d’information intitulé « Crises sanitaires et outils numériques » au bilan des politiques numériques déployées en Asie et à l’opportunité ou non de les adapter chez nous. Toutes proportions gardées dans la comparaison des mesures prises, la France est entrée elle aussi dans la tentation du contact tracing numérique (par l’application « Tousanticovid ») et du passeport-QR code, au mépris de nos principes de liberté et d’égalité. La réintégration des soignants suspendus, actuellement en débat, serait sans doute un signe fort en faveur de la liberté.
 

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