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TRIBUNE de Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun.

La désignation de Najat Vallaud-Belkacem sonne définitivement le glas des espoirs que le corps enseignant pouvait placer dans un gouvernement qui prétendait faire de l’Éducation sa priorité. C’est une véritable provocation à l’égard de bien des Français. 

Quel est en effet le sens de cette nomination? À 36 ans, Najat Vallaud-Belkacem n’a jamais enseigné, ni développé la moindre expertise en matière de pédagogie. Passée par le très symbolique ministère du droit des femmes, puis à la jeunesse et aux sports, elle n’a aucune expérience de la complexité d’un système mobilisant plus d’un million de professeurs et des centaines de milliers de personnels administratifs au service (du moins l’espère-t-on) de quelques 12 millions d’élèves et étudiants.

Certes, Najat Vallaud-Belkacem, sourire aux lèvres, vend depuis deux ans avec un talent indéniable les éléments de langage du gouvernement. Mais le service de l’État dans ses missions régaliennes ne repose pas que sur des capacités de communication. Il n’est jusqu’ici venu à personne l’idée saugrenue de nommer au poste de PDG d’Areva le chef de produit de Spontex.

Il s’agit donc d’une nomination que l’on dira pudiquement «politique»… Lire la suite sur Le Figaro Vox