Réaction de Madeleine de Jessey, Porte-Parole de Sens Commun, suite à l’interview du Premier ministre Manuel Valls dans La Croix du vendredi 3 octobre 2014 :
« Prétendre vouloir lutter contre la GPA tout en refusant de poursuivre en justice les couples recourant à des mères porteuses est inefficace et incohérent. La manœuvre des gouvernements de gauche depuis des années est claire et ne trompe plus personne : multiplier les états de fait pour finir par contraindre le législateur à leur donner un cadre légal.
Cette prétention est d’autant moins crédible qu’elle est proférée par celui-là même qui déclarait il y a trois ans : « Contrairement à ce que disent ceux qui sont par principe hostiles à la GPA, je crois que si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, et j’y suis donc favorable. »*
Des centaines de milliers de Français ont défilé dans les rues pour avertir le gouvernement des conséquences désastreuses d’une telle loi : le gouvernement n’a pas voulu les voir, en a nié les répercutions et feint de réaliser maintenant les insécurités juridiques que son texte crée. Le réveil vient trop tard et ne convainc plus personne. Face à ces contradictions permanentes, le gouvernement, s’il veut être crédible, doit passer des paroles aux actes ! »
*mai 2011 dans TÊTU n°166