Aujourd’hui même, le CETA, un traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne a été examiné à l’Assemblée nationale. Le Conseil des Ministres l’ayant approuvé le 3 juillet dernier, le vote qui suivra mardi prochain validera une nouvelle fois la volonté d’anéantir la souveraineté nationale. LREM détruit la France, sa culture et son économie.

TAFTA, CETA, MERCOSUR, une même logique anime ces traités de libre échange non contrôlés, dont les conséquences sociales et environnementales sont désastreuses.

Avec le CETA, une entreprise canadienne pourra sans problème importer de Chine des produits fabriqués dans des conditions sociales indignes pour ensuite les mettre à disposition du marché français avec des droits de douane dérisoires. Via le Canada, devenu partenaire privilégié de l’Union Européenne, la France sera de facto complice de ceux qu’elle dénonce pourtant comme des États faisant peu de cas des conditions de travail et des règles environnementales.

Cet accord vise en outre à opérer une coopération réglementaire, autrement dit une convergence des normes. Principe de précaution européen et principe de certitude raisonnable du risque Outre Atlantique ne feront pas bon ménage, ce qui risque de se traduire par un nivellement par le bas au détriment des consommateurs. Du boeuf canadien nourri aux protéines animales transformées et aux antibiotiques bientôt dans nos assiettes?

Il est également à craindre que les parlementaires français valident un droit donné aux multinationales étrangères installées en France de recourir à un tribunal supranational pour contester une loi nationale dont l’application serait une menace pour leurs propres bénéfices, alors même que ce droit est refusé aux investisseurs français!

Véritable désastre écologique, le CETA augmenterait, selon une récente étude de la Fondation Hulot et de l’Institut Veblen, les émissions de CO2 de manière significative alors que l’Accord de Paris nous demande de les faire baisser de 5% chaque année.
Concurrence déloyale, importations massives de produits de moins bonne qualité, pression sur les prix entraînant leur baisse aux dépens des producteurs français…

Sens Commun considère donc que la ratification du CETA serait une faute politique, sociale et environnementale.