Face aux signes alarmants de décomposition de notre société et d’affaissement de nos institutions, et après avoir confronté le socle de Sens Commun aux différents programmes des candidats, Sens Commun fait aujourd’hui le choix de soutenir François Fillon pour le premier tour de la Primaire.

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Il y a près de trois ans, nous nous sommes engagés en politique par amour de la France. Nous entendions peser sur un débat, des structures et des institutions en proposant des idées novatrices, des solutions alternatives et de nouvelles vocations politiques au nom d’une certaine vision de l’homme. Loin de toute revendication utopiste, la force de Sens Commun réside dans notre aptitude à demeurer enracinés dans le réel, à savoir mobiliser nos adhérents et à faire valoir leurs aspirations.

Forts de cette identité originelle, il nous est apparu cohérent et nécessaire de participer pleinement à la séquence « Primaire-Elections présidentielle ». Cette participation implique de soutenir un candidat susceptible de devenir Président, et soucieux non pas de communication ou de gestion mais de politique au sens noble du terme.

Nous avons confronté le socle de Sens Commun aux différents programmes des candidats. Conscients que nous n’aurions pas une symétrie parfaite entre notre socle et leurs programmes, nous nous sommes attachés à établir des points de convergence avec les sujets les plus fondamentaux : la famille bien sûr, pierre angulaire de toute société civilisée, mais également la capacité de l’Etat à assumer pleinement ses fonctions régaliennes, l’unité du Peuple français autour de son identité et de sa culture, la prospérité de notre économie en vue du bien commun, la refondation d’une Europe autour des notions de démocratie, de peuples et de nations.

Parmi les grands candidats présidentiables, François Fillon est celui dont le programme nous est apparu le plus en cohérence avec nos idées, tout en offrant à Sens Commun l’opportunité d’une réelle collaboration. Nous désirons nous engager pour celui qui aura le courage de décider plutôt que de temporiser, d’agir plutôt que de parler, d’affronter plutôt que de reculer.

Ce choix ne nous engage pas pour le deuxième tour : Sens Commun garde toute sa liberté pour définir en temps voulu son positionnement pour le deuxième scrutin.