Chers amis d’Eric Zemmour,

Chers amis conservateurs,

 

« Nous ne savons pas quand, nous ne savons pas qui, mais quelqu’un viendra, qui aimera à la fois la loi et le peuple, la patrie et la pensée et qui aura cet honneur et ce bonheur de compléter la liberté par l’ordre et l’ordre par la liberté »

Le 3 septembre 1848, dans les premiers jours de la République naissante, le quotidien l’Evènement publiait cet article qui visait à faire émerger la candidature de Victor Hugo. Elle revêt un réalisme saisissant en ce jour de décembre.

Aujourd’hui, nous avons devant nous un homme qui aime à la fois la pensée, le peuple et la nation, l’ordre et la liberté. Eric Zemmour est le candidat qui fait naître l’espérance d’une France, notre France, redevenue grande et fière. Eric Zemmour est le candidat de l’amour de la France.

En homme qui aime la pensée et la patrie, Eric Zemmour fait à nouveau respirer l’engagement politique de ses deux poumons, la réflexion et l’action. Parce que les politiciens ne côtoient plus les idées, ils n’ont plus de vision, ils n’ont que des catalogues. Depuis des années, les Conservateurs alertent sur la décomposition idéologique de la droite. Cette droite aurait dû proposer une réelle alternative crédible au progressisme de la gauche, berceau d’Emmanuel Macron. Elle n’a pas saisi la nécessité de lui opposer une vision de l’homme et de la société fondamentalement différente de la ligne post-nationale, multiculturaliste et transhumaniste qui liquide notre pays. Avec Eric Zemmour, nous avons retrouvé ce goût du débat, le sang de notre démocratie, qui la vivifie et lui offre un avenir.

Eric Zemmour aime la loi et le peuple, la loi que le peuple s’est donnée. Avec lui, ce que nous appelons de nos vœux, c’est une nation qui retrouve son autonomie et sa souveraineté : nous ne voulons plus de l’impérialisme abusif des juridictions supranationales, nous ne voulons plus de la « prison des peuples » qu’est devenue l’Union européenne, à la merci d’une Commission obsédée par « l’inclusivité ». Sous prétexte d’inviter au respect, elle verse dans l’endoctrinement le plus caricatural : ne parlons plus de « la période de Noël », mais de « la période des vacances », ne parlons plus de « citoyen », car ce serait exclure les migrants irréguliers.

De qui se moque-t’on ?

Il est grand temps de compléter la liberté par l’ordre et l’ordre par la liberté ! Que la nation retrouve son autorité, sa capacité à décider et être obéie, sans que des « quartiers » ou des communautés aient le loisir d’échapper à la loi commune. Nos politiques ont laissé faire pour de mauvaises raisons où se mêlent repentance, honte de soi ou peur du scandale. Mais le seul véritable scandale, ce sont ces zones grises, hors du droit, où ni la police, ni la justice ne pénètrent plus.

Alors oui, il revient à Eric Zemmour l’honneur, c’est-à-dire la charge de conserver l’identité de la France, cette identité acquise sur les champs d’honneur. Elle est ce qui nous lie et nous relie aux générations précédentes : la transmission de l’héritage reçu, la connaissance de notre histoire, de nos racines gréco-latines et judéo-chrétiennes, de notre langue, de nos traditions et de notre mode de vie. Cela nécessite de retrouver une instruction publique exigeante et performante, à même de former le jugement critique de nos élèves.

Nous partageons ce souci de l’unité de la nation. Parce que la fraternité, prônée sur les frontons de nos mairies, se découvre d’abord dans les liens familiaux. Protéger ces liens, c’est construire la cohésion nationale. La famille, c’est là que tout commence et que tout doit recommencer.

Nous partageons cet amour du “chez soi”, le lieu où nous sommes, avec nos familles et nos voisins.  Français des villes et Français des champs, c’est cet attachement à une terre qui justifie nos préoccupations écologiques. C’est précisément ce que les guerriers écolos sont incapables de comprendre, eux qui ne parlent que de la planète, concept vide et désincarné.

 Eric Zemmour est un homme de devoirs, un homme libre, au prix de sa propre vie. Notre liberté politique est en grave danger quand les fascistes des black blocks et des antifas, sous la neutralité bienveillante du pouvoir actuel, menacent ce grand meeting d’aujourd’hui. La liberté n’est plus aimée : regardons comment elle a été abandonnée avec une facilité déconcertante aux docteurs Knoch qui nous gouvernent ou aux GAFAM qui nous dirigent.

C’est aussi l’espèce humaine qu’il s’agit de ne pas aliéner. Réduit par les antispécistes à n’être qu’un animal parmi d’autres, promis par les transhumanistes à une humanité augmentée où ne subsisteraient que les plus beaux et les plus forts, l’homme du XXIe siècle doit se rappeler que les limites protègent notre liberté.

Alors aujourd’hui si nous les conservateurs nous engageons à vos côtés, ce n’est pas pour pleurer ensemble un déclin ou déplorer un suicide. C’est pour réaffirmer la nation dans sa liberté, son autorité et son identité. Cela impose de recoudre le tissu déchiré, de retisser le sentiment de former une Nation : ce sentiment, nous dit Renan, fondé sur des affections et des souvenirs partagés, mais aussi sur des projets communs​.

Des projets communs, nous en avons ! Recevoir, aimer, protéger, améliorer, transmettre sont les maîtres-mots des Conservateurs : Nous voulons avec vous proposer quelque chose de grand pour la France et les Français. Être vivants, debout et fiers.