Chers amis,

Il nous reste moins d’un mois avant le premier tour des élections présidentielles. Moins d’un mois pour mettre un terme à un quinquennat absurde et destructeur. Moins d’un mois pour démontrer que nous ne sommes pas dupes des enjeux véritables.

La victoire d’Emmanuel Macron ne serait pas un simple aléa mais une véritable catastrophe contre laquelle il importe de se battre avec détermination.

La vacuité de son programme, la collaboration d’une sphère médiatico-politique et les efforts de communication ne parviennent pas à dissimuler les dangers auxquels nous serions confrontés.

  • L’Etat, la Nation et le Peuple français seraient des vestiges sommés de s’effacer devant les rouages d’un marché global toujours plus dérégulé.
  • Notre modèle social continuerait de fabriquer de l’exclusion, de la pauvreté et de l’isolement exposant toujours davantage les plus faibles et les plus démunis.
  • La famille, qui résiste encore aux assauts des idéologies absurdes et notre culture qui redoute les excès inhérents à l’indétermination et à l’illimité, seraient sommées de se diluer dans cette entreprise funeste.

Face à cette perspective, il ne s’agit pas de se plaindre mais de se battre. La victoire de François Fillon est possible et fera obstacle à la poursuite du Hollandisme par d’autres moyens. En attestent les excellents retours des Français après ses deux prestations télévisées lors du grand débat et de « L’émission politique » de la semaine dernière.

Nous devons accompagner et favoriser sur le terrain, comme nous le faisons depuis le début de cette campagne, l’élan suscité par ses prises de position. Nous devons alimenter une caisse de résonance capable de convaincre les « masses de granit » qui composent le peuple de droite. Ce peuple de droite veut être protégé par un Etat fort, centré sur ses missions régaliennes. Il souhaite un redressement qui concilie ouverture au monde et identité de la France. Il redoute les grands flux migratoires incontrôlés, la menace terroriste, le multiculturalisme, le déclassement progressif de la classe moyenne, la déshérence des territoires au profit des grandes métropoles, la dilution dans un ensemble sans contour (Europe technocratique) mais aussi l’aventure FN hors de l’Europe (notamment de la sortie de l’euro). Il craint enfin la poursuite de son déclassement (matraquage fiscal mais aussi le flou concernant la réforme des retraites).

Nous devons répondre à ses craintes et ses aspirations légitimes sur les marchés et les meetings, lors de nos réunions d’appartement, sur les réseaux sociaux et dans nos propres sphères d’influence.

Nous devons le convaincre de ne pas se fourvoyer dans un faux débat : Il s’agit de relever notre pays et non de l’idéaliser. Ne perdons pas de vue l’enjeu véritable de cette élection : une victoire tangible qui posera les premières pierres de la reconstruction. Cela implique, dès le premier tour, une mobilisation massive et pragmatique pour tenir en échec le projet d’Emmanuel Macron.

Une fois encore nous devons convaincre tous nos réseaux, mobiliser notre entourage et rappeler la stratégie de nos adversaires. Plus que jamais nous avons besoin de vous.

Merci à tous

Christophe Billan,

Président de Sens Commun