Seul le prononcé fait foi

Chers amis,

Le Havre est une petite France. Son histoire, depuis sa construction jusqu’à nos jours, est faite de grands défis qui sont encore les nôtres aujourd’hui.

Ouverte sur l’Océan, il s’agissait de ne pas rester en marge du Nouveau Monde et de la prospérité promise. Place forte édifiée pour marquer la frontière nationale et empêcher le retour des Anglais, Le Havre s’est dressée fière et défensive pour protéger sa salamandre. Livrée aux Anglais pendant les Guerres de religion, reprise par les troupes protestantes et catholiques réunies, la ville n’aura de cesse de construire son unité en affirmant avec force son identité catholique.

Prospérité, Indépendance, Identité, votre histoire est celle de la France d’aujourd’hui, celle qu’avec EZ nous voulons continuer à écrire pour que la France reste la France.

Unis autour de la candidature d’EZ, nous faisons respirer l’engagement politique de ses deux poumons, la réflexion et l’action. Parce que les politiciens ne côtoient plus les idées, ils n’ont plus de vision, ils n’ont que des catalogues. Des catalogues et un slogan : le rassemblement, mais pour quoi faire ? Un rassemblement sur la base du consensus le plus large, pour ne pas cliver, pour ne pas froisser, pour ne pas « stigmatiser », ça ne sert à rien, et surtout, ça ne sert pas la France.

Alors forcément, quand Eric Zemmour propose une droite qui ne se contente pas d’être une non  gauche, il dérange, il bouscule ce petit théâtre politique bien rôdé qui nous avait laissés orphelins, orphelins de la droite. Cette droite en crise d’identité aurait dû proposer une réelle alternative crédible au progressisme de la gauche, berceau d’Emmanuel Macron.

Cette droite des Républicains, c’est celle d’où je viens, comme Sébastien et Vijay. Je connais ses promesses et ses reniements. Mais elle n’a pas saisi la nécessité de lui opposer une vision de l’homme et de la société fondamentalement différente de cette ligne post-nationale, multiculturaliste et transhumaniste qui liquide notre pays. 

Elle ne l’a pas fait ! Et nous avons aujourd’hui un président-candidat qui nous parle de souveraineté européenne ; qui nous dit qu’il n’y a pas de culture française ; qu’un père n’est pas forcément un mâle, laissant sa ministre affirmer qu’un père ça peut être une grand’mère.

Et je découvre aussi dans cette campagne une autre droite, celle en laquelle a cru Nicolas Bay, celle en laquelle ont cru les électeurs du RN. Et je les salue ici ce soir. J’ai compris leur attachement à MLP, aux années d’engagement souvent décriés qui ont le mérite de souder des compagnons de route.

Nous venons d’horizons différents et ce soir nous représentons ensemble l’union des droites, la réconciliation des droites. Ce n’est possible que parce qu’il y a EZ. Nous avons en commun l’espérance de cette union que MLP ne pourra jamais réaliser et que VP ne veut pas faire. EZ est le candidat de la réconciliation.

Chers amis, avec EZ, nous avons le choix, celui de mettre en œuvre une vraie politique d’enracinement dans notre civilisation, d’attachement à la nation et de transmission de notre identité. C’est sur ce socle clair, qui n’a peur ni de la réalité, ni des mots pour la décrire, ni des solutions puissantes que se construit en ce moment même, sous nos yeux, l’union des droites. Une union qui n’est pas un assemblage disparate mais bien au contraire une harmonie de points de vue qui crée l’unité, suscite l’adhésion et réveille les énergies. 

Trop de combats perdus, d’amères déceptions, de tristes reniements pourraient nous atteindre. Ils n’y parviennent pas ! Nous avons ce quelque chose qui maintient vive la flamme de l’engagement : la conscience que nous ne travaillons pas pour nous mais pour les générations futures et qu’elles méritent notre fidélité sans faille. C’est tout le sens de l’engagement du Mouvement conservateur aux côtés d’Eric Zemmour. C’est tout le sens de l’engagement d’EZ pour que la France reste la France.

 

Prospérité, indépendance, identité, c’est le cœur même du programme d’EZ.

Il faut donc se donner les moyens de la prospérité. Pour cela, soutenir la pêche artisanale en la rattachant au grand ministère de la Ruralité et de l’Agriculture

Il est hors de question de rattacher la pêche, comme l’ont déjà fait des gouvernements précédents, à un ministère qui aurait pour seule priorité une vision citadine de l’écologie. La pêche de qualité, c’est la pêche artisanale.

Dénoncer cette vision citadine de l’écologie, cela signifie concrètement stopper les parcs éoliens (Le Havre 2023) au large des côtes métropolitaines.

Un champ d’éoliennes est un monstre marin : pour produire moins de la moitié d’une centrale nucléaire (450 MW contre 900 MW), il faut 62 éoliennes dans un seul champ tel que celui de Saint-Brieuc, chacune aussi haute que la tour Montparnasse ! C’est une zone dont le fond va être recouvert de fondations, qui devient impropre à la navigation, à la pêche et où les dommages visuels et environnementaux sont évidents.

Or, Emmanuel Macron veut 50 champs en 2050 !

Une fois élu, EZ mettra fin à la construction de champs éoliens en mer.

La prospérité pour les Français qui vivent de la mer, c’est aussi interdire l’accès au marché européen de produits de la mer dont la production ne respecte pas les normes sociales et environnementales de l’UE.

Une immense part des produits de la mer que nous consommons dans nos restaurants et trouvons sur nos étals proviennent de l’aquaculture, notamment asiatique ou encore turque. Les normes de qualité de ces productions intensives sont très loin de celles imposées en UE et en France. Arrêtons cette concurrence déloyale et développons nos élevages marins, de qualité ! EZ portera cette proposition au niveau européen, et, s’il n’obtient pas de succès d’ici 2024, il prendra cette réglementation à l’échelle nationale.

Prospérité et indépendance car ce n’est qu’à ce prix que nous nous réapproprierons notre souveraineté ou, pour le dire plus directement, notre liberté. Vous le savez, car vous le vivez ici, il faut réformer nos ports pour les rendre plus compétitifs et mieux organisés face à la concurrence européenne.

La puissance maritime française connaît un gigantesque déclin et 40% de nos importations transitent par des ports étrangers !

Or, pour réaliser la réindustrialisation, nous avons besoin d’infrastructures portuaires au meilleur niveau. EZ l’a dit : il investira  prioritairement au Havre et à Marseille, mais sous condition de réformes pour que nos ports soient compétitifs.

Il nous faut fixer pour la France des objectifs ambitieux de reconquête de parts de marchés, d’augmentation du tonnage de nos ports et de leur chiffre d’affaires, d’accroissement de leur poids dans notre commerce extérieur de tels objectifs guideront la stratégie portuaire que notre pays doit enfin adopter.

Le trafic fluvial, la connexion Dunkerque-Le Havre, l’implantation de zones industrielles et commerciales au sein des zones portuaires, une législation environnementale moins contraignante.

Poursuivre le développement du port du Havre et de l’Axe Seine, avec l’objectif de faire de ce port l’un des 5 premiers d’Europe à horizon de 15 ans, et l’un des 3 premiers à horizon de 25 ans. Faire du Havre un port mondial, voilà la belle et grande ambition d’EZ pour la France.

Pour la France, car :

La puissance française, c’est nous !

La patrie de l’effort et du mérite, c’est nous

Le peuple indépendant et fier, c’est nous !

Le pays qui regarde l’horizon, c’est nous !

La surprise de cette campagne, c’est nous !