Chers amis, 

A l’occasion de la journée La Droite Que Nous Voulons est conservatrice organisée le 18 novembre et qui a rassemblé près de 700 personnes, nos adversaires comme nos alliés ont souligné deux choses à notre sujet.

La première, c’est notre capacité de mobilisation. Elle est réelle, c’est vous qui la portez. Elle est solide parce qu’elle résonne dans le cœur des Français, parce qu’elle parle de notre attachement à notre pays, du lien social, de ce qui nous est cher et de ce qui nous est commun. La seconde, c’est notre cohérence. On nous accuse de toujours tout ramener à la famille. Mais la réalité, c’est que tout part de la famille. Et que prendre soin de la famille, c’est prendre soin de la société toute entière. Prendre soin de la société, c’est un projet éminemment conservateur. C’est le projet qu’attendent les Français. C’est l’exigence des Français face aux politiques, et ils sont en droit d’être en colère quand cette exigence est trompée comme elle l’a été par Emmanuel Macron. 

Depuis quelques semaines, la France s’est réveillée, la France périphérique, la France des oubliés et des silencieux. On ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé. La gauche s’est auto dissoute. La droite est à la peine. Elle paye le prix de décennies de renoncement, d’opportunisme et de soumission culturelle. C’est autour d’un projet conservateur que nous voulons lui redonner une âme. Le 18 novembre, nous avons fait dialoguer des élus locaux, des politiques nationaux, des intellectuels et des experts. Aujourd’hui, il y a urgence à porter dans le débat public les priorités que Sens Commun travaille depuis sa création et à les décliner de manière concrète. La détresse des Français, qui ne se réduit pas au mouvement des Gilets Jaunes, nous oblige. Nous avons haussé le ton pour porter votre voix !

La revue de presse de cette lettre mensuelle est dense. Nous vous invitons particulièrement à lire notre analyse de la crise politique qui traverse notre pays et nos propositions pour répondre au peuple français qui ne veut pas mourir. 

Une nouvelle fois, la France est pourtant endeuillée, en proie à un islamisme qui chaque fois reprend son souffle sur les bougies du renoncement persistant. Gardons en tête cette phrase de Toynbee dans L’histoire des civilisations « Nous ne déclinons pas parce que les barbares nous attaquent ; les barbares nous attaquent parce que nous déclinons ». Plus que jamais l’instinct de conservation doit être le plus fort. 

Fidèlement

Laurence Trochu