L’emploi, la mère de toutes les batailles

Le taux de chômage en France fin 2015 était de 10,1 % contre 4,5 % en Allemagne et 5,6 % au Royaume Uni.

 

Axe 1 : mettre en place un environnement favorable à la création d’emplois par les entreprises

Il faut admettre que ce sont les entreprises qui créent des emplois, et non l’Etat. Quand elles ont un carnet de commandes plein, un taux d’activité élevé, elles se développent et embauchent.

  • Baisser immédiatement de 50 milliards d’euros les charges et impôts sur les entreprises. Cet électrochoc de croissance sera financé par l’augmentation des deux taux supérieurs de la TVA de 2% sans toucher au taux de base s’appliquant aux produits de première nécessité.

Cette mesure permettra un retour de la croissance et donc des embauches.

  • Supprimer l’ISF. La fiscalité du capital est, en France, plus lourde que dans les autres pays et freine le déploiement du capital, qui est pourtant un outil de production au même titre que le travail.
  • Réduire l’Impôt sur le revenu de 30 % à 50% du montant investi dans une PME jusqu’à hauteur de 1 million. Cette mesure permettra de réorienter l’épargne des Français vers l’outil de production.

Deux mesures qui visent à faciliter l’investissement et profiteraient d’abord aux PME et Entreprises de Tailles Intermédiaires.

  • Relever les seuils sociaux de 10 à 50 et de 50 à 100 salariés.
  • Recentrer le code du travail sur les normes sociales fondamentales (environ 150 pages sur 3 400). Le reste doit être négocié au niveau de l’entreprise ou des branches.
  • Introduire le motif de réorganisation de l’entreprise dans les procédures de licenciement collectif pour faciliter l’adaptation des entreprises à leur contexte concurrentiel.

Ces mesures visent à supprimer l’actuelle « peur d’embaucher » qui existe en France aujourd’hui.

 

Axe 2 : faciliter l’accès à l’emploi

Il faut permettre aux jeunes, aux seniors et à toutes les personnes exclues du marché du travail de s’y insérer plus facilement.

  • Donner aux régions et aux branches professionnelles – et non plus aux rectorats – la responsabilité de l’enseignement professionnel pour permettre une meilleure adéquation des formations délivrées aux besoins d’emplois locaux.
  • Permettre aux apprentis de passer plus de temps en entreprise en révisant le socle de leur matière théorique pour à la fois le réduire et l’adapter aux métiers qu’ils apprennent.
  • Permettre aux entreprises qui s’engagent à prendre au moins 4 % d’apprentis de bâtir leur propre programme d’apprentissage.

Ces mesures visent a France ne compte que 400 000 apprentis contre 800 000 au Royaume Uni et 1,5 millions en Allemagne alors que ce dispositif permet une réelle insertion sur le marché du travail des jeunes. Avec ces deux mesures, le niveau allemand pourrait être rattrapé à terme et avoir ainsi un impact significatif sur le chômage des jeunes.